Salariée : du salariat à l’entreprenariat ou les 5 étapes pour accéder à un apaisement intérieur

C’est en passant rue des Martyrs que l’inspiration m’est venue. Je passais au cœur de Paris, et regardais autour de moi. Les commerces de bouche se multiplient. Mes sens sont en éveil. Les couleurs, les goûts, ça parle anglais, il fait bon, il fait relativement chaud. Tout est là à portée de bras, je dirais à portée de sens. Je me sens vivante, connectée à mes cinq sens. Je me sens ici et maintenant. Je ne suis pas passée par la méditation pour trouver un sens à ma vie ou pour arrêter mon cerveau qui turbinait à 300 à l’heure tout le temps. Je me suis simplement reconnectée à moi-même, à qui je suis, le fruit d’une quête. Et pour la première fois, mon cerveau s’est calmé, j’ai posé mes valises. Enfin. Se sentir vivante pour avancer.

Tout est ici et maintenant. J’ai simplement arrêté la roue du hamster.

Quelles sont les étapes pour accéder à cet apaisement intérieur ?

  1. Une prise de conscience que quelque chose ne tourne pas rond

C’était de plus en plus difficile de trouver l’envie de faire de l’extrapolation de parts de marché à 3 ans. Il m’a fallu du temps pour l’accepter. En tant que chef de groupe, j’étais toujours inspirée. Puis, l’excitation de passer directrice marketing . Comment fait-on pour simplement arrêter le temps ?

  1. La décision de creuser au fond de moi mes aspirations

Quelles ont été tout au long de ma carrière les zones de plaisir et de déplaisir ? C’est avec une formidable coach que j’ai creusé la question (merci Francine !). L’humain a toujours été au cœur de ce qui m’inspirait. Un collaborateur qui me disait, « Anne-Gaëlle, je pars parce que j’ai trouvé ce que j’aime faire » m’a toujours procuré beaucoup de plaisir. Comme manager, nous sommes là pour catalyser les potentiels et non les retenir, nous sommes là pour pousser et développer les talents et non les bâillonner.

  1. Le courage d’affronter ses peurs

« Je ne suis pas capable, ce n’est juste pas pour moi, oui pour quelqu’un d’autre mais pas pour moi. » Je suis allée au salon de la franchise, par hasard. J’ai appris plusieurs choses formidables et fait des rencontres importantes. Je me suis retrouvée dans une assemblée à 90% masculine. Etonnée, je suis allée dans les conférences. Et là j’ai écouté, attentivement, les questions que tout le monde se posait. Et je me suis dit : pourquoi la personne à mes côtés serait plus capable, plus qualifiée que moi pour monter une entreprise ? J’ai fait deux business modèles avec deux franchisés. Et j’ai fait une rencontre dans une formation Pole emploi, quelqu’un qui m’a regardé droit dans les yeux et qui m’a dit : « tu n’as pas besoin de béquille pour y aller. Tu es capable d’y arriver toute seule. Tu vas y arriver. » Et j’ai pris la décision de monter mon entreprise.

  1. Passer le cap et être accompagnée

Et là je suis rentrée dans un club féminin qui accompagne les chefs d’entreprise. Une énergie incroyable, une envie débordante, une vraie solidarité. Un parcours qui m’a permis de poser les bases. Et d’apprendre. Un nouveau monde s’ouvre. Un monde inconnu de l’entreprenariat. SASU, Bni, comptables, avocats, tout était nouveau. Nous avons la chance d’être dans un pays qui nous donne beaucoup de possibilités pour entreprendre, à la fois en aides financières et en formations.

  1. Ne plus se poser de questions et foncer

La dernière clé de succès, c’est de ne pas avoir les « fesses » entre deux chaises. Entreprenariat ou salariat, mon cœur ne balance plus. Quand on croit à son projet, on doit y aller. Utiliser toute son énergie dans son projet, dans sa boite. Ne pas se disperser. Et je vous assure que quand la première facture tombe sur votre compte professionnel, vous êtes plus que fière !

Désormais, je vous accompagne dans vos transitions professionnelles, avec grand plaisir, bienveillance, énergie et humour.

Decisionellement votre,

Anne-Gaëlle